Vous avez des symptômes qui vous dérange dans votre quotidien ou dans votre vie sexuelle ? Qu’il s’agisse de sécheresse vaginale, vulve béante ou encore d’incontinence urinaire, Gynéco Marseille propose des solutions adaptées en médecine ou chirurgie : nymphoplastie, réhydratation vulvo-vaginale ou encore nymphoplastie.
La béance vulvaire
La béance vulvaire ou vaginale se définit par la perte de cohésion de la vulve, laissant le vagin ouvert, exposé à l’air. Elle est le plus souvent consécutive aux accouchements, qu’ils soient traumatiques ou non, mais peut également survenir après certaines chirurgies. Son risque de survenue est augmenté par un poids de naissance élevé, le nombre d’accouchements, la survenue d’une déchirure importante, l’absence de rééducation précoce du périnée.
La béance vulvaire se manifeste par différents symptomes : sensation de vagin trop large pendant les rapports, gaz vaginaux, bruits incongrus lors des rapports, sécheresse vaginale, infections urinaires ou vaginales répétées, signe de la piscine (perte de liquide plusieurs minutes après la sortie d’un bain), voire dyspareunies (douleurs pendant les rapports).
Chez certaines femmes, elle peut être très invalidante et altérer profondément la sexualité et la qualité de vie, d’autant plus qu’elle peut être associée à d’autres pathologies comme une incontinence urinaire d’effort ou un prolapsus (descente d’organe).
La béance vulvaire est toujours accessible à un traitement pour améliorer la qualité de vie de ces patientes et l’aspect esthétique local. Le choix du traitement varie en fonction de l’intensité de la gêne et de l’examen.
La dyspareunie, douleur pendant les rapports
La dyspareunie ou douleur pendant les rapports est un symptome très fréquent mais dont les femmes se plaignent rarement auprès de leur médecin. Pourtant, si les causes sont multiples, il est rare de ne pas pouvoir y remédier. Il ne faut donc pas hésiter à en parler à votre médecin et notamment à votre gynécologue.
A l’origine de ces dyspareunies, on retrouve de nombreuses pathologies :
- Les cicatrices obstétricales (épisiotomie, déchirure) sont une des causes les plus fréquentes et pourtant les plus inavouées
- Brides vaginales, fissures de la vulve.
- L’endométriose, dont la prise en charge relève d’un centre spécialisé
- La sécheresse vaginale, quelle qu’en soit l’origine (ménopause, certains médicaments, radiothérapie)
- Certaines pathologies de la vulve comme le lichen
- Les infections locales ou régionales
- De nombreuses affections générales peuvent avoir un retentissement sur la sexualité
Dans les formes les plus sévères, une prise charge par plusieurs spécialistes est indispensable : gynécologues, chirurgiens, kinésithérapeutes, psychologues, sexologues.
L’incontinence urinaire d’effort
L’incontinence urinaire d’effort est une pathologie féminine fréquente et sous estimée pour laquelle de nombreuses patientes n’osent pas consulter. Pourtant des solutions existent, parfois très simples.
Précisons tout d’abord qu’il existe différents types d’incontinence urinaire dont les traitements sont très différents. Nous développerons ici l’incontinence urinaire d’effort, très fréquente et le plus souvent secondaire aux accouchements.
Elle se manifeste par des fuites d’urine lors d’un effort à vessie pleine : soulèvement de charge lourde, éternuement, toux, rire,…
Son histoire naturelle est généralement l’aggravation et peut devenir très invalidante avec des fuites au moindre effort.
Plusieurs solutions existent pour améliorer les patientes, selon l’ancienneté et la sévérité des symptomes.
La première étape estb toujours une rééducation périnéale et sphinctérienne à réaliser auprès d’un kinésithérapeute ou d’une sage femme spécialisés. En complément, il est existe des systèmes d’auto-rééducation à domicile par électrostimulation à l’aide d’une sonde vaginale ou d’une ceinture.
En cas d’échec ou de résultat insuffisant, le laser est une solution efficace sur les incontinences urinaires d’effort à modérée. Il présente l’avantage d’être non invasif et de se faire au cours d’une simple consultation.
Dans les formes sévères, ou après échec des autres techniques, la chirurgie par pose d’une bandelette sous-urétrale donne de bons résultats.