Il y a quelques jours, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités de la Santé a annoncé de nouvelles mesures pour améliorer le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose.
Pour La Provence, le Dr Jean-Philippe Estrade revient sur la prise en charge de cette maladie souvent ignorée.
« Les femmes ont vécu jusque-là avec l’idée que les règles étaient forcément douloureuses et le corps médical a longtemps banalisé cette souffrance »
Il décrit une maladie aux multiples conséquences physiques mais aussi psychologiques et sociales (enfermement, dépression, épanouissement personnel et socio-professionnel, peur de ne pas avoir d’enfant, peur pour sa sexualité).
Si le dépistage précoce est une bonne chose, il faut aussi penser au suivi qui va en découler. Le corps médical doit pouvoir entendre et rassurer car il n’y a pas une endométriose mais des endométrioses, ce qui rend la maladie encore plus déroutante et complexe.