La chirurgie intime de la femme englobe plusieurs pratiques de chirurgie intime. La vaginoplastie, le labioplastie, le traitement du clitoris, ou encore l’hymenoplastie. Gynéco Marseille intervient pour corriger les pathologies qui influent sur votre vie sexuelle : béance vulvaire, sécheresse vaginale et bien d’autres. Découvrez les opérations pratiquées ci-dessous par notre équipe de professionnels.
La vaginoplastie
La vaginoplastie de rétrécissement (resserrement du vagin) permet de redonner une seconde jeunesse à votre intimité.
La vaginoplastie donne au vagin un aspect rajeuni et confère à la patiente un meilleur contrôle de ses muscles vaginaux, ce qui améliore remarquablement le plaisir ressenti par la patiente et son partenaire durant un rapport sexuel. Elle est souvent associée à la périnéoplastie.
En pratique :
Avant l’intervention
- Première consultation avec le chirurgien.
Un examen gynécologique est réalisé pour préciser le diagnostic et confirmer l’indication. L’intervention est expliquée en détails et il est remis à la patiente un devis et un consentement éclairé. - Respect d’un délai de réflexion.
- Deuxième consultation avec le chirurgien quelques jours avant l’intervention pour répondre aux questions et expliquer à nouveau l’intervention.
L’intervention
Elle est réalisée en ambulatoire (entrée et sortie d’hospitalisation le même jour), au bloc opératoire sous anesthésie générale ou loco-régionale. L’intervention consiste en une exérèse de l’excédent de peau du périnée et de vagin, puis d’un rapprochement des muscles du périnée).
Les suites
- Toilette intime matin et soir, douche autorisée, baignade interdite pendant 1 mois
- Arrêt des activités sexuelles et sportives = 1 mois
- Arrêt des activités professionnelles = 1 à 3 semaines en fonction du métier exercé
- Consultation post opératoire à 15 jours
Chirurgie de la béance vulvaire
La béance vulvaire est le plus souvent secondaire à un ou plusieurs accouchements. Malgré le nombre important de patientes atteintes, il existe peu de plaintes avouées, c’est encore aujourd’hui un sujet tabou. Il s’agit d’un déficit de tonicité des muscles périnéaux qui provoque un relâchement de la fourchette vulvaire et une augmentation de la capacité vaginale.
Le problème n’est pas anatomique mais fonctionnel. En effet, certaines femmes peuvent se plaindre d’émission de gaz vaginaux lors des rapports (pets vaginaux), de diminution mécanique du plaisir sexuel, également ressenti par le partenaire. La béance vulvaire peut aussi provoquer une émission vaginale de liquide après un bain (signe de la piscine).
Le traitement est avant tout préventif par la rééducation périnéale du post partum. Cette rééducation peut être réitérée auprès d’un kinésithérapeute ou d’une sage femme spécialisés. L’action se résume à un meilleur contrôle de la contraction musculaire mais ne remplacera pas un muscle lésé. Cette rééducation peut être réalisée en l’absence de défect anatomique et en complément de la chirurgie.
Une intervention de chirurgie réparatrice peut toutefois être indiquée. Elle consiste en un rapprochement musculaire des berges vulvaires déhiscentes, le but étant de réaliser un renforcement musculaire et un rétrécissement de l’orifice vaginal. C’est ce qu’on appelle une myorraphie ou vulvo-périnéoplastie.
Il est également possible de réaliser un rétrécissement du vagin par injection de graisse autologue (lipofilling) et/ou d’acide hyaluronique, ou par utilisation d’un laser. Ces différentes techniques peuvent être réalisées séparément ou combinées entre elles selon l’importance de la gêne ressentie.
Ces méthodes chirurgicales sont aujourd’hui efficaces, mais ne peuvent se concevoir qu’en association avec une prise en charge adaptée en kinésithérapie et sexologie.
Le lipofilling ou réinjection de graisse
Le lipofilling est une technique ancienne, récemment adaptée à la gynécologie et à la chirurgie intime.
Il consiste en un prélèvement de graisse ou lipo-aspiration sur différentes parties du corps (en général les hanches ou les cuisses), qui va ensuite être réinjectée au niveau vulvo-vaginal. Le lipofilling est une véritable autogreffe de cellules graisseuses par réinjection de la graisse prélevée sur la patiente elle-même.
Cette technique présente un intérêt à la fois esthétique et fonctionnel, puisqu’elle permet à la fois de créer un effet volumateur et d’apporter des facteurs de croissance, très présents dans le tissu graisseux. Le principal avantage du lipofilling est que son effet est durable dans le temps, voire définitif.
Sur le plan esthétique, le lipofilling permet ainsi de repulper les grandes lèvres, de corriger une béance vulvaire, de masquer des petites lèvres trop proéminentes ou trop visibles.
Sur le plan fonctionnel, il permet de réparer les cicatrices obstétricales douloureuses (épisiotomie, déchirure), de corriger la sécheresse vaginale (ménopause, traitements des cancers, radiothérapie) et donc d’améliorer la qualité de vie sexuelle des patientes.
En pratique :
Avant l’intervention
- Première consultation avec le chirurgien pour réaliser un examen gynécologique complet, préciser le diagnostic et confirmer l’indication.
- Explications de l’intervention, de ses bénéfices et risques.
- Etablissement d’un devis et remise d’une fiche de consentement éclairé.
- Deuxième consultation après un délai de réflexion de 15 jours minimum.
L’intervention
- Elle est classiquement réalisée en ambulatoire (entrée et sortie le même jour), au bloc opératoire, sous anesthésie générale.
- L’intervention dure environ 30 minutes.
- Les cicatrices sont minimes : environ 2mm sur les zones de prélèvement de la graisse, quasiment invisibles au niveau du périnée.
Les suites
- Le plus souvent, aucune interruption des activités professionnelles n’est nécessaire.
- On recommande d’éviter les rapports sexuels et l’activité sportive pendant 3 semaines.
- Il est possible de ressentir quelques démangeaisons dans les semaines qui suivent, ainsi que des ecchymoses (bleus).
La nymphoplastie de réduction
La nymphoplastie de réduction ou plastie de réduction des petites lèvres est indiquée pour les patientes présentant une hypertrophie des petites lèvres, réelle ou ressentie.
Les patientes expriment une gêne d’ordre esthétique et physique accentuée par l’évolution des modes vestimentaires (jeans très serrés, string…) mais aussi par la comparaison aux actrices de films érotiques exhibant des vulves « juvéniles ». Il s’agit d’une malformation isolée sur les petites lèvres apparaissant très développées et entraînant à la fois un aspect disgracieux et une gêne fonctionnelle dans la vie quotidienne, les activités sportives et sexuelles. La plainte se révèle le plus souvent à l’adolescence (sportive) ou lors du début de l’activité sexuelle, mais peut également survenir après les accouchements.
Il existe 2 cas de figure :
- l’hypertrophie vraie des petites lèvres, qui relève d’une chirurgie réparatrice et peut donc être prise en charge par la Sécurité Sociale. Cette hypertrophie et son retentissement sur la vie quotidienne doivent être évalués objectivement par le chirurgien.
- l’hypertrophie « ressentie », l’asymétrie, pour lesquelles il n’existe pas d’hypertrophie au sens médical du terme alors que la patiente décrit une gêne esthétique et/ou fonctionnelle. Elle relève alors de la chirurgie esthétique et ne peut prétendre à une prise en charge.
La technique chirurgicale consiste en l’exérèse de l’excédent de tissu, de façon à diminuer la taille des petites lèvres de manière symétrique. La technique idéale est une plastie en V ou Lambda, qui a l’avantage de préserver le bord naturel des petites lèvres avec une cicatrice quasi invisible.
Elle peut être associée à une augmentation des grandes lèvres par injection d’acide hyaluronique et ou lipofilling, afin de masquer la partie visible des petites lèvres.
L’intervention est réalisée en ambulatoire, sous une courte anesthésie générale.